Pourquoi j’aime la France

C’est parce que, dans ce pays lointain et peut-être imaginaire, il se trouve quelques centaines de passionnés des lettres pour s’en entretenir comme cette bande d’énergumènes. J’ai bien dit “lettres,” pour souligner le fait que ces lecteurs emballés ne se confinent pas à la “littérature,” mais discutent (et bien) de la philosophie, de la théologie, des lois, de plusieurs époques de la littérature latine et grecque, pour critiquer comme des supporters de foot les choix et le calendrier de la série “La Pléiade” de chez Gallimard. Leur amour sans provincialisme des choses de l’esprit me fait revivre.